EN DIRECT DE LA GRÈCE ANTIQUE

Acrénophle (n.masc.) Prêtre aux pouvoirs étendus, choisi parmi les citoyens et élu pour une période de cent jours, l'hécade lamarhyne, destinée à célébrer des circonstances exceptionnelles, par exemple la fin d'une guerre.
Amphictyonie (n. fém.) Assemblée de cités qui se réunissait autour d'un même sanctuaire et qui prit, plus tard, un caractère politique, voire militaire. La plus célèbre fut celle de Delphes qui groupait douze peuples de la Grèce centrale et que Philippe II de Macédoine défendit pendant les guerres sacrées, affirmant ainsi son pouvoir en Grèce.
Aulos (n. masc.) Instrument de musique le plus répandu constitué de deux tuyaux reliés à leur sommet par un orifice commun à anche double.
Aède (n. masc.) Poète et musicien qui chantait les exploits des dieux et des héros en s'accompagnant à la lyre, notamment à l'époque homérique.
Canéphore (n. fém.) Jeune fille qui, lors des processions en l'honneur d'Athéna, de Dionysos ou de Déméter, portait sur la tête une corbeille contenant divers objets sacrificiels (couteau pour le sacrifice de la victime, gâteau sacré, encens).
Chevalier (n. masc.) Membre de la deuxième classe de citoyens.
Choéphore (n. fém.) Femme qui portait les offrandes aux morts.
Cithare (n. fém.) Instrument de musique, constitué d'une caisse de résonance en bois, de forme trapézoïdale, à table plate et à dos concave, dont les côtés se prolongeaient par deux montants que reliait une traverse. Les cordes, que l'on pinçait avec un plectre, étaient fixées à cette traverse et leur autre extrémité s'attachait à un tire-corde dans la caisse.
Cithariste n. Joueur ou joueuse de cithare.
Citharède (n. masc.) Musicien qui chantait en s'accompagnant de la cithare.
Cnémide (n. fém.) Jambière des soldats.
Coryphée (n. masc.) Chef et porte-parole du chœur, dans le théâtre.
Cothurne (n. masc.) Chaussure en cuir montant à mi-jambe, à lanières lacées sur le devant, à semelle de bois très épaisse, que les acteurs tragiques portaient pour donner plus de majesté à leur personnage.
Cryptie (n. fém.) Épreuve initiatique imposée aux jeunes Spartiates, et qui consistait en une chasse aux Hilotes au cours de laquelle ils devaient se tenir cachés dans les forêts.
Diaphonie (n. fém.) Dissonance.
Éleuthéries (n. fém.) Plur. Fêtes qui se célébraient en l'honneur de Zeus Eleutherios pour commémorer la libération d'une cité ; ainsi, à Platées, se déroulaient des éleuthéries en mémoire de la victoire remportée sur les Perses (479 av. J. C. ).
Éphèbe (n. masc.) Jeune homme âgé de 18 à 20 ans.
Éphébie (n. fém.) Formation militaire et civique à laquelle étaient soumis les jeunes Athéniens entre 18 et 20 ans, avant de devenir citoyens.
Hécade (n. fém.) Période de cent jours. L'hécade lamarhyne était une période destinée à célébrer des circonstances exceptionnelles et pour laquelle on désignait un acrénophle. Les grandes éleuthéries étaient organisées durant une hécade lamarhyne.
Hécatombe (n. fém.) Sacrifice de 100 bœufs offerts aux dieux.
Himation (n. masc.) Manteau drapé porté par les hommes et par les femmes.
Hipparchie (n. fém.) Unité de cavalerie comprenant 500 hommes environ.
Hipparque (n. masc.) Général commandant une hipparchie.
Hiérodoule n. Esclave attaché au service d'un temple ou d'une divinité.
Hiéron (n. masc.) Sanctuaire consacré à un ou à plusieurs dieux.
Hoplite (n. masc.) Soldat d'infanterie pesamment armé.
Hyporchème (n. masc.) Chant choral en l'honneur d'Apollon, chez certains poètes.
Hégémonie (n. fém.) Direction militaire confiée par les cités membres d'une confédération à l'une d'entre elles, afin d'organiser leur sécurité.
Hétaïre (n. fém.) Courtisane ayant un certain rang social.
Isotèle (n. masc.) Habitant d'un État ayant obtenu l'isotélie.
Isotélie (n. fém.) Privilège par lequel certains résidents étaient assimilés aux citoyens sur le plan fiscal et parfois militaire.
Isthmique ou isthmien, ienne (adj.) Jeux qui se déroulaient dans l'Isthme de Corinthe, qui avaient lieu tous les quatre ans, puis, à partir de 581 avant l'ère chrétienne, tous les deux ans. Ils furent supprimés vers 130 apr. J. C.
Logographe (n. masc.) Nom donné aux premiers prosateurs, aux premiers historiens grecs, avant Hérodote et aux écrivains spécialisés dans la composition de plaidoiries pour les citoyens incapables de les composer eux-mêmes.
Mine (n. fém.) Poids et monnaie, valant 100 drachmes.
Mélique (adj.) Relatif à la poésie lyrique accompagnée par de la musique.
Mélopée (n. fém.) Art de concevoir une mélodie.
Métèque (n. masc.) Étranger vivant dans une cité où il bénéficiait du statut d'homme libre. Bien qu'inférieure à celle de citoyen, la condition de métèque ne cessa de s'améliorer. Les métèques jouèrent un rôle marquant dans l'économie, en particulier dans l'artisanat et le commerce.
Navarque (n. masc.) Commandant d'un navire, d'une flotte.
Obole (n. fém.) Monnaie et unité de poids équivalant à la sixième partie d'une drachme.
Octaétéride (n. fém.) Dans le calendrier en vigueur au VIe siècle avant J. -C. , cycle de huit ans comportant aux troisième, cinquième et huitième rangs une année de 13 mois afin de combler la différence entre année lunaire et année solaire. L'octaétéride comptait 48 mois caves de 29 jours et 51 mois pleins de 30 jours, soit au total 2 922 jours.
Orchestique ou orchestrique (n. fém.) Art de la danse, de l'expression par les gestes, considéré dans un rapport étroit avec le théâtre, la poésie.
Pancrace (n. masc.) Sport qui combinait la lutte et le pugilat.
Pancratiaste (n. masc.) Athlète qui pratiquait le pancrace.
Parabase (n. fém.) Partie de la comédie pendant laquelle le coryphée s'adresse au public.
Pelta (n. fém.) Petit bouclier en forme de croissant.
Peltaste (n. masc.) Fantassin armé de la pelta.
Pentacorde (n. masc.) Instrument à cinq cordes, proche de la lyre.
Pentathlon (n. masc.) Concours d'athlétisme fondé sur cinq épreuves : course, saut en longueur, lancers du disque et du javelot, lutte.
Psaltérion (n. masc.) Tout instrument de musique à cordes pincées avec les doigts.
Périèque (n. masc.) Nom donné, aux habitants de la Laconie et des régions voisines, qui avaient un statut intermédiaire entre celui des citoyens de Sparte et celui des hilotes. Les périèques étaient des hommes libres et jouissaient d'une certaine autonomie administrative, mais ne participaient pas au gouvernement de la cité. Ils s'adonnaient à l'artisanat, au commerce et à l'agriculture.
Périégèse (n. fém.) Ouvrage littéraire consacré à la description d'un pays ou de lieux célèbres.
Somptuaire (adj.) (loi) destinée à restreindre les dépenses. Plusieurs lois somptuaires furent promulguées dans la Grèce antique contre le faste excessif des funérailles ou contre le luxe ostentatoire (festins, vêtements, bijoux).
Stade (n. masc.) Mesure de longueur valant 600 pieds (de 162 à 198 m selon les régions ; 192,27 m pour le stade olympique). Piste de cette longueur, droite ou circulaire, servant aux courses à pied et aux exercices gymniques.
Thrène (n. masc.) Chant de deuil en l'honneur d'un mort illustre.
Théorie (n. fém.) Délégation d'une ville aux grandes fêtes solennelles (Olympie, Delphes, etc. ).
Triade (n. fém.) Dans la poésie chorale, ensemble de la strophe, de l'antistrophe et de l'épode.
Trière (n. fém.) Galère de guerre qui était composée d'une chiourme de trois rangs superposés.
Triérarchie (n. fém.) À Athènes, charge publique, ou liturgie, imposée aux citoyens aisés, qui consistait à assurer pour une année le commandement et l'entretien d'une trière.
Triérarque (n. masc.) Citoyen athénien chargé d'une triérarchie.
Trope (n. masc.) Chez les sceptiques grecs, argument servant à prouver la nécessité de la suspension du jugement (par exemple les dix tropes d'Aenésidème). Dans la musique, équivalent du ton au sens d'échelle musicale.
Tympanon (n. masc.) Tambour sur cadre décoré de rubans dont jouaient les femmes en l'honneur de Dionysos.
Tyran (n. masc.) Celui qui gouvernait une tyrannie ou, par extension, celui qui s'emparait du pouvoir par des moyens illégaux et qui gouvernait de manière autoritaire.
Tétracorde (n. masc.) Nom d'un instrument à quatre cordes.
Tétralogie (n. fém.) Ensemble de quatre pièces (trois tragédies et un drame satyrique) que les poètes présentaient à des concours.
Xyste (n. masc.) Galerie couverte d'un gymnase, utilisée, en hiver, comme piste de course.